Beaucoup de re-imagination pendant le quatrième cercle d’apprentissage à la VUB

« Pourquoi avons-nous les indicateurs ? Ils ne devraient pas être l’objectif final d’un projet, mais la clé pour mener à bien le projet. »

En ce mercredi 27 avril, notre cercle d’apprentissage s’est réuni pour la quatrième et (pour l’instant) dernière fois. Au cours de la première session, les sujets des trois sessions suivantes ont été établis. Durant la deuxième session, nous avons traité de l’importance de la participation, de la communication avec les parties prenantes et du transfert d’informations. Le thème central de la troisième session était les relations et notamment la manière d’interagir avec les étudiants.

En tant qu’étudiants de Master en Traduction et stagiaires, nous (Brent et Mouna) sommes honorés d’avoir pu participer à ce dernier atelier. Avec les autres participants, nous nous sommes tous rassemblés dans un des locaux du Usquare. Le thème de cette session était la (ré)imagination de la recherche et de l’apprentissage afin de les rendre plus engagés dans la communauté.

Notre collègue, Nicola da Schio, nous a partagé une rubrique/grille d’évaluation écrite par Wickson et Carew (2014) concernant la recherche et l’innovation responsables (Responsible Research & Innovation) (RRI). Cette rubrique nous a familiarisé avec sept indicateurs qui nous permettent de mesurer la qualité des processus et des résultats de la recherche et de l’apprentissage engagés. Ces indicateurs et leurs scores peuvent être visualisés dans le graphique radar ci-dessous :

 

 

Tous les projets ne doivent pas nécessairement obtenir un score élevé pour chaque indicateur. Ces derniers doivent plutôt inciter à la réflexion afin de mettre le projet sur la bonne voie.

Mais dans quelle mesure est-ce que cette théorie peut être mise en pratique ?

Une étudiante en histoire de l’art et archéologie à la VUB, Beau Vermote, nous a partagé sa réflexion autour du cours de didactique des musées en utilisant le cadre du RRI. Elle et son équipe ont créé un livret permettant aux musées de mettre en place des visites guidées plus inspirantes.

Ce livret contient également des exercices que les enseignants peuvent faire avec leurs élèves afin de leur apprendre comment regarder l’art. En groupe, nous nous sommes essayés à l’un de ces exercices. Nous avons d’abord jeté un bref coup d’œil à un tableau, avant d’être invités à nous retourner et à décrire ce que nous avions vu. Il en est ressorti que chacun d’entre nous s’était concentré sur différents détails, mais que des aspects cruciaux tels que les détails de l’arrière-plan et les caractéristiques de base de la peinture, nous avaient échappé. Personne n’avait mentionné l’orientation de la toile, par exemple, alors que c’est un attribut essentiel.

Cet exercice a démontré que les gens ont des façons différentes de voir les choses, c’est pourquoi des capacités telles que pouvoir interagir avec les gens et résoudre des problèmes sont si importantes. Cela a donné lieu à une discussion au cours de laquelle il est apparu que les indicateurs font partie intégrante de tout projet. Nous étions tous d’accord pour dire que l’utilisation de la rubrique comme moyen d’auto-évaluation et de réévaluation d’un projet encore en cours pourrait être une expérience enrichissante pour tout le monde.

Alors, jetez un coup d’œil à cette rubrique !

Après avoir quitté le local, nous nous sommes tous retrouvés à l’extérieur pour profiter du soleil et poursuivre notre discussion autour d’un sandwich. Dans l’ensemble, ce fut un atelier très inspirant et nous souhaitons remercier tous ceux qui ont participé à nos cercles d’apprentissage. Nous espérons revoir tout le monde au Inspiration Day du 24 mai !